La cité de Drancy est un immense U de 200 m de long  et de 40 m de large. Pour former une aile, il faut 10 modules d’immeuble type, quatre appartements par plateau, seulement des T1 et T1bis. soit au total 464 logements pour environ 500 personnes.

     Aujourd’hui, elle est une étape importante dans le parcours résidentiel de ses habitants. Primos-arrivants, anciens SDF, femmes seules, personnes en réinsertion...tous viennent y trouver refuge dans l’attente d’un mieux. En étudiant cette population et la pyramide des besoins de Maslow, je comprends que malgré leurs histoires lourdes du passé et cultures toutes différentes, ils sont liés par la précarité, la solitude et l’isolement. La «ghétoisation» est entretenue par l’espace architecturale du T1. 
      Dans la rénovation, il faut révéler ce qui attrait au permanent et à la continuité, pour construire une autre réalité, que l’architecture deviennent support d’une autre.
Ainsi libérer les plateaux, offrir une nouvelle forme d’habitat qui traite des nuances de privé et de partage laissant le choix de vivre avec l’autre ou non. Il y a des lieux «d’Etre» et des lieux de «Rencontre»